Week-end au bord du lac Ang Nam Ngum
A 90 kilomètres au Nord de Vientiane, il y a un grand lac artificiel créé en 1974. Cest notre destination du week-end ...
Comme vous l'avez vu, nous n'avons pour le moment que notre super et robuste mobylette Kolao comme tout moyen de transport ! Moi (100kg) plus Léonore(50kg) et le sac ... on se pose des questions sur la résistance de l'engin, mais comme cette superbe brelle est flambant neuve et garantie, on tente le coup.
En partant on achète un autre casque pour Léo car celui fourni avec la moto est trop grand et de qualité plus que médiocre. Celui qu'on trouve coûte moins de 10 euros donc forcement la qualité va avec mais comparé à celui d'origine c'est le nek plus ultra.
Sur la route nous découvrons le Laos, le vrai, car c'est la première fois que nous sortons de la ville depuis notre arrivée !
Voila à quoi peut ressembler une aire de repos. Petit restautant sur l'eau ou les lLotiens viennent se reposer autour d'un làap et d'une biere locale (Beerlao). Nous on vien juste de dejeuner donc on ne s'arreêe pas ... snif ... pour la bière ...
Non, nous ne sommes pas dans l'eau ou sur un bateau mais juste sur un pont au dessus de la rivière Nam Ngum....
Bien sûr, le casque est facultatif pour moi car je meurs de chaud dessous et quand même les cheveux au vent c'est autre chose ? Hein papa ?
Voila par la suite ce que nous avons vu tout au long du trajet. Ca se passe de commentaire. C'est juste pour le plaisir des yeux ...
A ce stade du trajet, nous dévions de notre route pour aller voir des cascades qui sont fléchées à quelques kilomètres. Nous empruntons une piste de terre rouge sur une bonne dizaines de kilomètres sans trouver de cascade !!! La jungle nous entoure de toutes parts ... mais une fois en haut de la montagne nous faisons demi-tour car la nuit va bientôt tomber et il reste encore une bonne heure de route plus le retour sur cette piste plus que chaotique par moments.
Le paysage est splendide et comme on commence à avoir les fesses vraiment en compote on décide de faire quelques pas pour se dégourdir les jambes ... nos membres continuent à vibrer tous seuls ... Un vrai massage ... ou pas ...
Et comme nous sommes trop forts et que le timing et nous, ça ne fait qu'un, et bien nous sommes arrivés de nuit au Salapa Fisherman's Haven ("le paradis du repos du pêcheur", ça promet !) après l'avoir cherché du regard un bon petit moment dans les brumes de chaleur accompagnant le couchant ... Super les vacances !!! Mais au final, nous ne sommes pas déçus, nous avons atterri dans une petite résidence hôtelière tenue par un franco-laotien au bord du lac. Le standing est européen et la déco mignonne. Nous allons enfin pouvoir trouver un peu de calme et de repos ! Là où nous sommes surpris c'est par la taille des graines de certains arbres.
Le dimanche matin, au petit-déjeuner, nous rencontrons une des seules personnes de son équipe de travail que Léonore n'avait pas encore vu. Cette personne, c'est Cécile, elle vient de terminer sa mission de VI (Volontaire International) au Laos. Elle est là avec toute l'équipe des profs de sa faculté pour un week-end d'adieu si on peut dire.
Nous avons eu la chance de pouvoir profiter du bateau qu'ils avaient loué pour aller se promener sur cet immense lac créé par la construction dans les années 70 d'un barrage sur l'affluent du Mékong Nam Ngum : une zone de 250 km2 de collines boisées et de vallées cultivées avaient alors été inondée !!! Ce lac représente aujourd'hui d'énormes ressources en poissons pour le pays, et la centrale hydro-électrique fournit assez d'électricité pour alimenter à elle seule la province de Vientiane et en revendre à la Thaïlande.
J'allais oublier : ce lac a une vraie particularité : c'est le seul endroit au monde où ion trouve des buûherons qui coupent du bois sous l'eau !!!!! Mais ils sont fou ses Laos !!! Et bien oui et non ,car a l'époque quand la jungle a été innondée le bois ne valait presque rien, mais aujourd'hui, le bois de rose par exemple peut se vendre une petite fortune ; alors, 30 ans après, des bûcherons continuent de plonger ! Alors, me direz -ous, mais comment font-is? Non non, il ne vont pas sous l'eau avec une scie à main mais avec une scie pneumatique ..... Pas fous les Laotiens ...
Et pour le plaisir des yeux de nos parents respectifs voici quelques petites plantes du coin :
Fleurs et fruits de bananier
Je disais quoi ? ah oui, la petite croisière sur le lac. Voici notre bateau pour quelques heures avec Cécile et ses collègues :
La cabine du capitaine ...
Cécile et Léonore
Pendant cette balade, nous avons fait escale sur plusieurs ilôts dont un en particulier où ont été regroupés pendant longtemps une partie des détenus de droit commun du pays. Certains anciens détenus y vivent encore mais aujourd'hui l'île accueille plutôt les "petits délinquants" (impliqués dans le traffic de drogue ou la prostitution) en visant leur réinsertion par l'aprentissage d'un travail. Ici, ils apprenent la vannerie et réalisent paniers et ustensiles en rotin ou en bambou. Léonore regarde de près car c'est vraiment du bon travail :
Un peu de détente ....
Rivage, village de pêcheurs et Salapa Fisherman's Haven vus du bateau :
Le petit village de pêcheurs (Ban Na Khuen) :
Ici, les pêcheurs rapportent un type d'éperlans qu'ils font sécher sur de grandes claies :
Au détour d'une balade une maison typique :
Mais voilà que le week-end est déjà fini et nous devons nous en retourner.
Forcément, sur le trajet du retour, nous avons creuvé !!!! Chose qui ne nous est pas arrivé une seule fois lors de notre précédent voyage ( http://sur-la-route-de-soi.over-blog.com/# ), rien en 38000 kilomètre, et là, après à peine une dizaine de kilomètres, nous voilà déjà à plat, ça commence ! Fallait que le sors nous fasse payer notre chance un jour ! C'est drôle car Philippe, le chef de Léo, nous mentionnait quelques jours plus tôt qu'à chaque fois qu'il avait creuvé ici il avait trouvé un réparateur pas plus de cent mètres plus loin ! Et bien pour nous cela n'a pas été le cas, on était en pleine campagne et les rares voitures ne s'arrêtent pas spontanément ! Peut-être se disaitnt-ils que ces "Falangs" sont suffisamment fadas pour marcher avec plaisir en plein cagnard casque sur la tête et mobylette à la main ! Et, comble du comble, je pense que nos accolyrtes de la cirée en moto dans l'Himalya ne nous croirons jamais, Mac Giver n'avait pas son kit de réparation avec lui !!!! Incroyable mais vrai ! Heureusement un couple à bord d' une camionette-pick-up nous as pris en pitié et nous avons pu charger la moto sur sa plate-forme arrière. Ils nous ont déposé quelques 10 kilomètres plus loin devant la boutique sommaire d'un réparateur. Mais bon on garde le moral :
Clément sur la moto à bord du pick-up
Et comme un malheur n'arrive jamais seul et bien nous avons creuvé une deuxième fois puis une troisième sur le même trajet ... Dieu que j'ai pensé à Joseph avec sa poisse légendaire !!!!!
Nous sommes donc arrivés, comme la veille, de nuit et lessivés !
Allez, à plus dans le bus ou à bientôt pour l'apéro ....